Arrivée à Montréal
Après “seulement” quelques heures de route nous voila arrivés à Montréal.
Pour ce dernier jour, nous avons réservé une “chambre d’hôtel” : trois lits dans une chambre partagée de quatre. Jim et Helia dormiront dans le van.
Le check-in est annoncé sur le site à 14h. Nous arrivons donc pour 14h30 et entrons dans ce qui semble être un immense squatt. Pour faire simple l’entrée est en fait une chambre/couloir avec des matelas et des gens dessus. D’autres chambres se succèdent par ci par là. Après avoir demandé, nous nous dirigeons voir le gérant situé au sous-sol. Il n’y a personne dans le bureau. On appelle et un râle guttural résonne dernière nous. On va voir et couché sur le sol, un homme endormi de 35 ans entr’ouvre les yeux et nous dit “revenez à 18h”.
Galère de clés
Bon, ce n’est pas grave Cindy voulait aller voir des chaussures et nous commençons à avoir faim (on a un rythme un peu décalé ces derniers temps). Du coup on se ballade, on va voir pour des chaussures, on commande un bon plat de Nachos avec des bières et coktails pour fêter ce dernier jour.
Puis nous retournons voir le bonhomme à 18 heures pétantes, qui ma foi dort toujours, et le réveillons pour lui demander les clés de la chambre (car nous avons pré-payé sur Internet). Il ouvre les yeux et demande un peu de temps pour ranger son bureau. Nous lui accordons et attendons dans son bureau qui ressemble plus à un QG de trafic d’ordinateurs, fils et routeurs qu’à un bureau. Il demande nos noms et pièces d’identités pour la réservation. Là ça se gâte. Il ne trouve pas les réservations (soit disant ça ne marche pas) et nous dit qu’il y a peut être plus de place libre. Mais il n’en est pas très sur. Nous lui disons que si, nous avons déjà payé la caution de réservation d’hôtel. Ce petit manège dure quand même trois quart d’heure. A la fin nous finissons par aller sur notre boîte mail pour lui montrer la réservation, et tout et tout.
Enfin
Il finit par nous dire : “Ah, bon peut être, mais de toute façon je n’ai plus de place!”. Nous continuons, restons. La file de gens derrière nous (attendant aussi leurs clés) s’agrandit. Puis il finit par nous donner un numéro de chambre où il pense qu’il reste de la place. En fait, il ne sait pas qui dort ici, qui est parti, qui continuer de squatter, … Nous allons dans la chambre mais il faut une clé (qu’il ne nous a pas donné). Nous retournons donc le voir, il nous demande une caution de 20$ que nous lui donnerons pas. Enfin, nous avons les clés. Nous ouvrons la porte, mettons nos valises sur les lits (pour être sur), prenons un pic-nic/bières dans le van et allons prendre un apéro au parc avant de rentrer faire un jeu de cartes dans la chambre.
C’est un comique
Peu après, le gérant vient dans la chambre et nous demande si il reste des places. Nous lui montrons que non, que tous les lits sont pris. Qu’à cela ne tienne, il nous dit en tirant un matelas d’en dessous un lit qu’une ou deux personnes peuvent dormir ici en plus. Il nous demande [Attention question magique] :
“Vous croyez que ça se fait si je demande à des gens ne se connaissant pas si ils peuvent dormir dans le même lit?”
“Hum, ben non, ça ne se fait pas en fait!”
“Ah bon? Je vais quand même demander aux personnes de la chambre d’à côté! Juste au cas où. Car j’ai trop de monde et je n’ai pas assez de lit”.
“…”
Mieux vaut en rire, çà fera des souvenirs! Enfin nous nous endormons vite car demain Patrick, Annie, Cindy ont leur avion à 16 heures (et parce que nous sommes quand même bien fatigués)!
Vous êtes encore bien ” franchoullards ” que de photos de bouffe ! mais j’aime bien !
il avait l’air sympa ce gérant , et la nuit c’est bien passée finalement ?
biz
mam
On ne se refait pas!
Au final la nuit ne s’est “pas trop mal” passée, malgré l’arrivée à 2 heures du matin d’un nouveau locataire et son matelas, qui sont venus s’installer sur le sol…