Après avoir pris un peu de temps pour profiter de notre vie sédentaire et de tous les petits luxes qui vont avec, nous partons enfin à la découverte de notre nouvelle ville… Depuis le temps qu’on parle de Vancouver!
Direction donc le centre, que nous rejoignons par le métro local, que personne n’appelle métro mais “skytrain”, pour la simple et bonne raison que la majeure partie du réseau est suspendue et domine la ville. Mais dans le centre-ville et sur la Canada line, ligne que nous empruntons le plus souvent, nous sommes bel et bien sous terre.
Canada Place
Arrivés au Waterfront, nous nous retrouvons assez vite, comme le nom l’indique, au bord de l’eau. Ah oui, c’est vrai, Vancouver est une ville à l’océan! Nous voilà donc en train d’admirer la vue sur les trois matrones du coin, alias les montagnes Grouse, Cypress et Seymour, qui surveillent la ville depuis la rive Nord.
Petit tour par la Canada Place, qui abrite une installation en plein air sur l’histoire du pays, la goutte d’eau géante symbolisant le rapport étroit entre la ville et l’élément naturel, l’office du tourisme où nous trouvons quelques cartes qui vont nous permettre de nous repérer un peu mieux et un bon paquet de restaurants et de boutiques souvenirs.
Art en plein air
En longeant l’eau vers l’Ouest, nous nous trouvons nez à nez avec deux superstars locales. La première, l’orque géant, ou digital orca, selon son petit nom d’origine. Mis en place un peu avant les J.O. de 2010 (cela dit, nous avons franchement l’impression que tout a été mis en place pour les J.O. 2010), il est lui aussi un rappel de l’importance de l’eau dans la vie de Vancouver et rend notamment hommage aux ouvriers portuaires. L’aspect digital souligne la constance de cet élément du passé (l’orque est la figure traditionnelle) jusqu’au futur (le digital étant le futur). Tout un programme!
A quelques pas de l’orque, le “chaudron” : l’édifice qui a porté la flamme des J.O.! Imposant, bien foutu, il ne manque que la dite flamme! Depuis les Jeux, la flamme n’a été rallumée que deux fois, pour le jour de l’an et pour l’inauguration du Cactus Club, un restaurant qui a ouvert sur la place… Cette dernière occasion de rallumer la flamme n’avait pas fait l’unanimité!
Vers le quartier historique
Nous retraversons par ce qui semble être le quartier des affaires, où se dressent le lot habituel de hauts buildings. Première impression cependant par rapport à Toronto : il y en a bien moins, ils sont moins hauts et surtout les gens qui évoluent autour ont l’air plus détendus. De notre point de vue, bon point pour la ville!
Nous finissons par arriver à Gastown, quartier historique de Vancouver, situé à une volée de pas du Waterfront. L’endroit est sympathique, avec ses boutiques un peu chics et ses cafés à l’air accueillant. Encore une fois, pour les européens habitués aux vieilles pierres que nous sommes, c’est un plaisir de se promener dans le quartier, mais ce n’est pas le plus dépaysant!
Sans logique aucune dans notre circuit, nous achevons notre premier tour du centre ville en revenant sur nos pas en empruntant une autre rue, qui nous mène rue Robson, importante artère commerciale où l’on trouve également la galerie d’Art de Vancouver et la place Robson, qui accueille une patinoire pendant l’hiver nous dit-on. Pour l’heure, elle est occupée par plusieurs groupes de danseurs qui travaillent leurs chorégraphies avec plus ou moins de succès.
Première impression :
Loin du cliché gris et pluvieux que l’on nous a servi depuis notre départ de Toronto, Vancouver nous semble calme et accueillante! Nettement plus petite que Toronto ou même Montréal, il semble que nous allons nous y sentir bien…