Cette fois c’est bon, nous y sommes : nous avons donc décidé que Toronto serait notre première grande étape!
Les choses sérieuses commencent
Nous allons donc y rester deux ou trois mois, histoire de s’implanter un peu et de découvrir une vie canadienne au-delà du tourisme de passage! Deux-trois mois… objectif numéro un : trouver un appartement; objectif numéro deux : trouver un travail. Et bien évidemment, enfin quitter les francophones pour apprendre à parler anglais pour de bon! On est motivés, on y croit!
Bon, bien sûr, on commence quand même par visiter la ville! Toronto a la réputation d’être une ville très nord américaine, avec plein de hauts buildings, plein de gens et plein de fast-food.
Et bien… c’est vrai! Enfin, pour une partie du centre-ville du moins! Tout est démesuré, immense. Nous attrapons des torticolis à tenter de regarder le haut des immeubles qui nous entourent. Mais contrairement à ce que l’on pensait, ce n’est pas vilain… Au contraire, comme tous les buildings ont des parois en verre, ils se reflètent les uns dans les autres et selon la luminosité, le rendu est assez impressionnant et même esthétique! On en profite, peut-être que dans 1 mois on ne remarquera plus rien de tout çà… Le monde, c’est vrai aussi, çà brasse beaucoup, même si on a toujours de l’espace pour circuler, y compris dans le métro aux heures de pointes : l’ensemble reste très humain! Quand aux fast-foods… vrai aussi! Mais pas que! Les rues sont pleines de restaurants en tout genre, du classe au pas classe du tout, du végétarien au biologique en passant par le MacDo ou encore le BigFatBurrito (véridique).
C’est une drôle d’impression de découvrir une ville où l’on sait qu’on va rester un peu : on se demande quels sont les endroits où l’on va revenir, on se dit “peut-être que je vais travailler dans cette rue”,… mais nous n’en sommes pas encore là!
Waterfront
Nous quittons assez vite les buildings : s’ils occupent tout l’espace du “downtown core”, ils sont absents du reste de la ville et on les évite très facilement! Direction donc le “waterfront”, le front d’eau. En l’occurrence, il s’agit du lac Ontario, au bord duquel Toronto s’est construite. Changement de décor radical : plus grand monde, de l’espace et du vert! L’endroit doit être vraiment très agréable au printemps, lorsqu’il commence à faire chaud. Mais nous n’en sommes pas encore là! De là où nous nous promenons, nous avons vue sur les Iles de Toronto, qui abritent pour l’une un aéroport local, pour les deux autres un parc géantissime où les voitures sont interdites et où tout le monde se précipite en été! Pourtant, dès que nous tournons la tête, les buildings nous regardent et… ah mais oui, il y a aussi la CN tower, bâtiment le plus célèbre de Toronto!
Emblèmes de Toronto
Retour donc du côté des hauteurs, pour se retrouver au pied de cette immense tour auprès de laquelle nous nous sentons bien petits! Pour cause, elle mesure plus de 550 mètres. Conçue à l’origine pour être une antenne radio et télé, elle est en fait… une attraction touristique! Bien joué, c’est aujourd’hui l’emblème de la ville, en bonne place sur les cartes postales et autres photos souvenirs. En bons touristes que nous sommes, nous voulons donc prendre l’ascenseur pour profiter de la vue exceptionnelle sur Toronto ; c’était sans compter le prix d’entrée. 70$ pour deux, soit près de 50 euros pour prendre un ascenseur, on repassera! Quand on aura trouvé un travail bien payé et qu’en plus il fera grand beau!
On fait aussi un petit coucou au voisin de la CN Tower : LE Rogers center, a.k.a le stade de baseball de la ville, avec son toit décapotable, que-çà-s’ouvre-quand-il-fait-beau! C’est donc là le temple des Blue Jays, équipe phare de Toronto. On le sait déjà parce qu’il y a des affiches partout dans la rue selon lesquelles c’est bientôt la reprise de la saison et çà à l’air d’être quelque chose! Le Rogers accueille également les matchs de football américain. En espérant qu’on puisse voir un match de l’un ou l’autre sport ici!
Couchsurfing 2.0
Après avoir fait connaissance avec ces quelques incontournables de la ville, nous reprenons le chemin de notre nouveau chez nous. Nous réitérons l’expérience du couchsurfing! Cette fois-ci nous sommes hébergés tout au Nord de la ville (près d’une demie heure du centre – je sais, çà va faire rire les parisiens, mais pour nous pauvres petits grenoblois, c’est très loin!) par Katrina, 25 ans, qui habite avec sa sœur et son père qui… a fait ses études à Grenoble! Oui oui, pour vrai! Nous parlons donc du campus : décidément, dur dur de s’éloigner de ses attaches! Mais comme nous parlons tout en anglais, c’est plutôt agréable.
Nous sommes encore très bien accueillis, mais bien plus indépendants que la dernière fois : nous avons notre entrée particulière et notre propre cuisine. Katrina est super et nous donne pas mal de conseils sur la ville et pour trouver du boulot, on va boire des bières et elle nous amène au marché bio de Toronto. On la pistonne aussi un peu, parce qu’elle part dans deux semaines en France pour une durée indéterminée. Bref, c’est chouette!
Premier contact avec Toronto très positif, on regarde la carte et on a encore rien fait, il reste tout à découvrir : on s’y sent déjà bien!
Allez voir du hockey, ça doit défoncer à Toronto, j’avais entendu lors d’une soirée quelconque, qu’il avait une bonne équipe. Et c’est pas le même niveau que nos gentils bruleurs de loups Grenoblois.
c’est sur sa perd contre les diables rouge !! 🙂
VIVE BRIANCON et surtout VIVE LES DIABLES ROUGES!! 🙂
nous au moins on est champion de france!! xD
Et si vous avez l’occaz allez faire un tour au Air Canada Center voir les raptors 😀 Vous ferez un heureux par procuration ! Bis amusez vous bien !